En France, pour tous ceux qui souhaitent investir dans l’or, la Marianne Coq de 20 francs est incontournable, la pièce de 20 francs en or de 1908, notamment.
Mais pourquoi autant de convoitises pour cette pièce ? Qu’est-ce qui fait qu’elle se démarque autant des autres pièces ?
L’une des raisons principale réside dans le fait qu’elle représente l’époque où le franc dominait l’Europe. La Marianne Coq de 20 francs en or, appelée par les connaisseurs “Marianne”, “Napoléon”, “Nap”, “Louis” ou “Coq”, fut la première pièce d’or française, après de longues années, à arborer un dessin original à la fois sur son avers, avec un coq, et son revers, avec Marianne, figure de la République française. C’est Jules-Clément Chaplain, célèbre graveur médailleur français, qui est l’auteur des dessins. A noter qu’il fut celui qui créa la médaille des premiers Jeux olympiques modernes, en 1896 mais aussi la médaille du Centenaire de la naissance de l’écrivain et poète Victor Hugo, en 1902.
La Marianne Coq de 20 francs est également la seule pièce Napoléon en or qui est boursable, il est donc aisé de comprendre pourquoi elle est plus emblématique que ses congénères. Les premières Marianne Coq de 20 francs furent frappées en 1899 et ce, jusqu’en 1914. Cependant, on distingue deux périodes dans son histoire. Sur la première série de pièces millésimée de 1899 à 1906, la mention “Dieu protège la France” est gravée sur la tranche. L’Église et l’Etat sont encore fortement liés à cette époque. Mais le 9 décembre 1905, la loi de séparation des Églises et de l’État est votée, avec pour conséquence, un changement de mention sur la Marianne Coq de 20 francs en or. A partir de 1907, sous la pression des anticléricaux, elle devient “Liberté Egalité et Fraternité”, soit la devise de la République française.