Afin de connaître toutes les particularités d’une Marianne Coq de 20 francs, sachez qu’elle a été tirée à plus de 117 millions d’unités. A l’image de tous les Napoléon de 20 francs, son diamètre est de 21 millimètres pour un poids de 6,45161 grammes, tandis que son titre est de 900 °/oo. Le titre, c’est la proportion de métal précieux fin qui est contenu dans un alliage.
Pour une pièce de 20 francs en or de 1908, cela signifie que pour 1 000 grammes, il y a 900 grammes d’or, et 100 de cuivre. Le cuivre est ce que l’on appelle un métal vil, indispensable pour la bonne tenue de la Marianne Coq de 20 francs en or. La cote de cette pièce est telle et ce, dans tous les sens du terme, qu’elle a incité les faussaires à fabriquer de faux Napoléon.
Comme nous vous le disions précédemment, dans les années 80, sa prime approchait les 100% ce qui signifie que pour 100 francs d’or, un vendeur récupérait 200 francs… Des Marianne Coq de 20 francs datées de 1915 apparurent or, les dernières à être frappées le furent en 1914… Il s’agissait par conséquent de fausses pièces qui n’ont bien sûr pas de prime. Elles peuvent être néanmoins vendues. Actuellement, le prix de la Marianne Coq de 20 francs en or est au plus haut.
A moins d’avoir le portefeuille bien rempli, il est compliqué d’investir dans cette pièce, et rien ne dit que la hausse va se poursuivre, même si les temps difficiles pourraient laisser penser qu’elle pourrait continuer. Pour les vendeurs, la période est bien plus propice puisque des bénéfices importants peuvent être réalisés. Une personne qui détient par exemple des pièces de 20 francs de 1908, depuis plus de dix ans, a vu leur valeur septupler ! C’est ce que l’on appelle une épargne judicieuse !